Igor Babou
L’ÉCOLOGIE AUX MARGES
Vivre et créer dans les ruines du capitalisme
Préface de Joëlle Le Marec
Prostface de Amélie Monnereau
Rayon : écologie, urbanisme, architecture, activisme
ISBN: 979-10-93250-58-8
Prix : 19,00 euros
Pages : 176
Parution: Janvier 2023
L’ouvrage : Habiter dans les ruines du capitalisme industriel, y vivre et y développer l’écologie par des formes d’éducation populaire centrées sur l’action plus que sur le discours, aller d’expulsion en expulsion dans un habitat temporaire tout en tissant des liens étroits avec les habitant·es de quartiers populaires : des collectifs s’organisent au cœur des contradictions contemporaines en pratiquant une écologie sociale et solidaire. Des friches urbaines squattées fournissent des lieux de vie et d’action à des activistes qui refusent l’état du monde et l’inaction politique.
Ce livre raconte l’aventure d’activistes installé·es en banlieue parisienne pour y développer une écologie sociale et populaire. Il repose sur un long travail d’enquête ethnographique avec une participation durant plus de deux ans au quotidien des activistes et des entretiens menés avec des habitant·es et les animatrices et animateurs du lieu. Il restitue cette expérience inspirante en accordant une large place à la photographie et à la parole des personnes.
Le « Laboratoire écologique zéro déchet », créé par une poignée d’activistes d’abord à Noisy-Le-Sec puis installé à Pantin, démontre que la cohérence d’un projet mené avec détermination, tact et bienveillance peut réussir aux marges du capitalisme et de l’Etat là où les collectivités territoriales et les institutions échouent depuis des décennies. On se prend alors à rêver : et si, au lieu d’empêcher ces initiatives, l’État laissait agir celles et ceux qui savent comment transformer le monde et le rendre plus habitable, peut-être pourrions-nous éviter la catastrophe environnementale et climatique qui s’annonce.
L’auteur : Igor Babou est professeur à l’université de Paris Cité, et membre du laboratoire Ladyss. Il étudie les politiques publiques de la nature, le patrimoine naturel, les mobilisations écologistes, et les sciences de la nature. Il a mené des enquêtes ethnographiques en Argentine, à La Réunion, en Espagne, et en France hexagonale. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de l’écologie politique et de la socio-anthropologie de la nature. Il accompagne ses enquêtes de terrain par un travail de photographie documentaire.
Le public : tous ceux qui sont sensibles à l’écologie politique, à l’activisme, à l’urbanisme, à l’architecture, à l’ethnographie et à la photographie.
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